L’activité de l’hôtellerie française a reculé de 1 à 5% au premier trimestre dans toutes les catégories, marquée par une baisse de la fréquentation, selon le baromètre mensuel du cabinet InExtenso-Deloitte.
Au mois de mars, e taux d’occupation a reculé de -2,3 % dans le haut de gamme et l’économique à -5,9 % dans le grand luxe.
Même Paris n’est « pas épargnée par cette morosité », souligne Deloitte, puisque « la quasi-totalité des indicateurs sont en berne » en mars. Le taux d’occupation a progressé uniquement dans les hôtels de charme, mais ceux-ci ont dû en contrepartie dégrader leurs prix moyens de 7 %.
La tenue des élections municipales a pesé sur les résultats du mois de mars, relève Deloitte, tout comme les vacances scolaires des zones A et B qui ont pris fin seulement mi-mars et ont limité les déplacements d’affaires dans la capitale.
Marseille, Strasbourg et Montpellier sont les agglomérations qui s’en sortent le mieux, avec des progressions de leur taux d’occupation.