Avec 32,2 millions d’arrivées hôtelières, la région parisienne conforte sa place de première destination touristique au monde dans un contexte économique qui reste difficile.
Parmi les touristes de la région parisienne, 15,7 millions de visiteurs viennent de l’étranger. C’est un chiffre à nouveau exceptionnel et stable par rapport à 2013.
Parmi ces clientèles, il est à noter une forte hausse de la clientèle du Proche et du Moyen Orient (18,5 %), une augmentation non négligeable de la clientèle espagnole (5,1 %) et de la clientèle italienne (4,2 %),qui marque le retour de la clientèle espagnole dans le top 5 des nationalités en terme d’arrivées hôtelières.
Faits notables également, une hausse de 3,7% des Américains, deuxième clientèle internationale de la destination avec plus de2 millions d’arrivées hôtelières et une baisse importante de la clientèle chinoise de 6,0% qui, après une hausse vertigineuse en 2013, entame un reflux.
Tenant compte de la persistance d’une économie toujours difficile, la baisse des arrivées de la clientèle française, amorcée en 2012, se fait encore ressentir de -1,2 % par rapport à 2013 (16,6 millions de touristes dans l’hôtellerie).
François Navarro, Directeur général du Comité Régional du Tourisme Paris Ile-de-France, déclare: «Les baisses conjuguées de l’euro et du prix du pétrole laissent présager d’une forte augmentation de la clientèle américaine en 2015».
La clientèle d’affaires a généré 39 % du total des nuitées enregistrées dans l’hôtellerie francilienne soit 25,3 millions de nuitées, un chiffre en retrait de 7,5 % par rapport à 2013.
Sur l’ensemble des taux d’occupation hôteliers, c’est la Grande Couronne qui tire son épingle du jeu alors que Paris marque le pas.
«Les touristes n’ont plus peur de passer le périphérique pour y séjourner. La construction de 20000 chambres d’hôtel, notamment en Grande Couronne, devient désormais vital pour notre destination», ajoute François Navarro.
Interrogés début février, les professionnels du tourisme francilien sont toutefois 65 % à prévoir une amélioration de leur activité à moyen terme en 2015.Ces prévisions sont un peu meilleures que celles enregistrées en février 2014 et prouvent ainsi que les effets des attentats sur le secteur du tourisme sont très limités dans le temps.