Le bilan des vacances de fin d’année dressé par l’Association Nationale des Maires des Stations de Montagne et Atout France montre un timide début de saison, notamment sur les pistes de ski. Les taux de fréquentation des stations fluctuent largement selon les massifs, l’altitude ou les activités proposées. Le net déficit de neige dans les stations a généré des indices de skiabilité faibles, estimés inférieurs à 4 sur 10 pour la majorité des stations. Seules quelques unes sont parvenues à ouvrir plus de 70 % de leurs domaines skiables lors des vacances de Noël. Malgré ce constat sur l’enneigement, la perception de la fréquentation au cours de cette même période est plutôt satisfaisante pour l’ensemble des massifs : la majorité des stations répondantes (34 sur 52) estiment que la fréquentation est restée « plutôt bonne ». Ainsi, dans les Pyrénées, certaines stations s’en tirent correctement eu égard aux conditions d’enneigement alors que d’autres n’ont pas pu ouvrir leur domaine. Les taux d’occupation pour la semaine de Noël, inférieurs à ceux de l’an passé, s’échelonnent de 39 % à 70 % selon les différents types d’hébergement, la capacité en lits et l’altitude des stations. Ces résultats sont toutefois jugés similaires à ceux de 2014 pour les hôtels à haute et basse altitude, pour les stations de faible capacité, pour les résidences à basse altitude mais aussi pour les meublés dans les petites stations. La semaine du Nouvel an enregistre quant à elle des taux compris entre 57 % et 93 %. En dépit de stabilité de fréquentation pour certains hébergements, ces chiffres marquent un recul pour l’ensemble des lits. Sur le plan de la consommation, la restauration tire son épingle du jeu avec un niveau identique à celui de l’an passé dans les Alpes, les Pyrénées et les Montagnes du Jura mais en recul dans les Vosges. La consommation au sein des commerces est, quant à elle, annoncée stable par rapport à l’an passé dans les Alpes du Nord et en recul ailleurs. Autre point sur les tendances de consommation avec les réservations de dernière minute, en recul par rapport à l’an passé pour l’ensemble des massifs. Les courts séjours semblent quant à eux plus nombreux dans les Pyrénées, et en recul pour les autres massifs. Enfin, les ventes « packagées » sont annoncées aussi nombreuses que l’année précédente dans Pyrénées et en recul pour les autres massifs. Des perspectives stables pour le début de la période à venir Alors que de fortes chutes de neige sont en cours sur l’ensemble des massifs, pour la période inter-vacances n°1 (qui s’étend des vacances de fin d’année aux vacances d’hiver), les taux d’occupation prévisionnels s’échelonnent de 17 % à 51% en fonction de la capacité et de l’altitude des stations répondantes. Ces premiers résultats sont annoncés en hausse par rapport à l’an passé pour les meublés à basse altitude, en recul pour les stations de faible capacité et de basse altitude en ce qui concerne les résidences et les hôtels et pressentis stables ailleurs. Le Printemps du Ski

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Le Comité Régional du Tourisme Paris Île-de-France et l’Office du Tourisme et des Congrès de Paris ont décidé de passer cette année à une vision commune de la fréquentation touristique. Sensibles à la création de la Métropole du grand Paris à horizon janvier 2016, tout comme aux déplacements des visiteurs au-delà des frontières administratives, le nouveau périmètre étudié inclut Paris, le « Grand Paris » et l’ensemble de la destination Paris Ile-de-France. Un niveau élevé de fréquentation touristique, en léger retrait par rapport à 2013 Au premier semestre 2014, la fréquentation dans le grand Paris et sa région s’est maintenue à un niveau élevé: respectivement 11millions (-1,1%) et 15,7 millions (-1,6 %) d’arrivées hôtelières. La fréquentation internationale, avec 5,4 millions d’arrivées hôtelières dans le grand Paris (–0,9 % par rapport à 2013) et7,3 millions en Île-de-France(+0,1 %),reste prochedu niveaurecord de 2013dans les deux zones. La baisse de la fréquentation hôtelière française au premier semestre 2014(-1,3 % dans le grand Paris, -3,1% en Île-de-France) est moins sévère qu’au premier semestre 2013 (-9,2 % dans le grand Paris, -5,6 % en Ile-de-France), ce qui pourraitannoncer un retour de croissance en fin d‘année. Cettestagnation de la fréquentationhôtelière explique la très légère évolutiondes taux d’occupation (TO) hôteliers: +0,3 point en Île-de-France, avec un TO de 73,5 % et -0,2 point pour le grand Paris,avec un TO de 75,8 %; -0,4 point à Paris, avec un TO de 77,6 %. La baisse importante des nuitées d’affaires dans l’ensemble de la région (-11,7 %) est l’un des symptômes de l’apathie économique.Toutefois, la timide repriseanticipée par le FMI(+1% de croissance du PIB au 4ème trimestre 2014),et le calendrier des manifestations professionnelles prévues à l’automne,pourraient profiter au tourisme d’affaires. La fréquentation des musées et monuments franciliens est plutôt en hausse notamment au Grand Palais, à la tour Montparnasse, au Petit Palais, au domaine de Versailles, au musée national du château de Fontainebleau ainsi qu’au musée de l’Air et de l’Espace du Bourget. Une disparité de croissance au sein des clientèles internationales Au premier semestre, le panorama de la fréquentation touristique estcontrasté d’une nationalité à l’autre et d’un territoire à l’autre.Le premier marché étranger du grand Paris, les USA, enregistre une progression de 3,8 % des arrivées hôtelières (847000) avec toutefois de plus courts séjours(2,7 nuits) qu’en 2013 (-4,1 %). A l’échelle de la région,les Britanniques sont les plus nombreux (987 000arrivées hotelières,–3,5% par rapport à 2013). Ils sont les tous premiersvisiteurs étrangers de DisneylandParis qui exerce un indéniable attrait sur cette clientèle.Parmi les visiteurs européens, après une baisse régulière depuis près de 10 ans, la bonne surprise vientd‘un retour à la croissance des Espagnols: +2,4 % dans le grand Paris (259000 arrivées hôtelières) et +3,5 % en Ile-de France (403000 arrivées hôtelières).Il en est de même pourles Italiensqui privilégient dans leur majorité Paris intramuros (359000 arrivées hôtelièresdans le grand Paris, en progression de +1,4 %). Egalement très attirés par DisneylandParis, ils sont 115000 à séjourner en grande couronne (soit +18,5 %). Tous marchés confondus, lapalme de la croissance

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Avec plus de 400 000 visiteurs français par an, la région du Bade-Wurtemberg est celle qui attire le plus les touristes de l’Hexagone en Allemagne. En effet, Les Français arrivent en troisième position des touristes étrangers visitant la région avec près de 402 215 visiteurs français accueillis l’année dernière (soit une hausse de 5,6% par rapport à 2012). Le Bade-Wurtemberg, situé dans le Sud-Ouest du pays et limitrophe de l’Alsace, est notamment connu pour sa Forêt-Noire et le Lac de Constance, mais également pour sa large offre culturelle et sa gastronomie réputée, ses vins ou encore sa longue tradition thermale. « Le tourisme en Bade-Wurtemberg a enregistré pour la troisième année consécutive des résultats record » affirme le ministre régional du tourisme Alexander Bonde. On compte ainsi 18,7 millions d’arrivées et 47,8 millions de nuitées pour l’année 2013. La région attire bien sûr de nombreux visiteurs allemands, mais également des millions de touristes étrangers. Ainsi, plus de 4 millions de touristes hors-Allemagne viennent dans le Bade-Wurtemberg, avec une moyenne de 2,3 nuitées par séjour. Parmi les nationalités les plus représentées, on retrouve bien sûr les Français, les Suisses et les Néerlandais, mais également des touristes venant des Etats-Unis, du Royaume-Uni ou d’Italie. A noter également, une forte hausse provenant des pays émergeants, tels que les Emirats Arabes Unis (+33% par rapport à 2012), Israël (+25%), la Chine (+18%) ou encre l’Inde (+10%). Au vu de ces constats, ces touristes constituent un réel moteur de croissance pour la région. « La poursuite de ce développement positif est une belle confirmation du travail des prestataires touristiques, qui apportent une vraie qualité de service. Avec environ 280 000 emplois, le tourisme est une branche très importante pour la région » selon Alexander Bonde. De plus, « la région encadre les évolutions du marché, notamment dans le domaine du tourisme, grâce à sa politique en matière de tourisme ». Celui-ci se réjouit que l’augmentation depuis 2012 de 0,5 million d’euros du budget marketing du CRT du Bade-Wurtemberg ait porté ses fruits. A cela se sont ajoutés des aides financières pour l’investissement de l’infrastructure touristique, aussi bien privée que publique. Ainsi ce sont 25 projets communaux qui ont pu être subventionnés en 2013 grâce au programme de la région à hauteur de 6,4 millions d’euros, grâce à un volume d’investissements global d’environ 17,5 millions. De plus, des prêts bonifiés et des aides financières ont été mis à disposition de 290 porteurs de projets privés dans le domaine de l’industrie hôtelière par la banque régionale publique à hauteur de 109 millions d’euros. Afin de séduire les touristes, le pays mise aujourd’hui sur sa culture et son patrimoine. L’Allemagne compte autant de sites classés à l’Unesco que la France (à savoir 38) ce qui les classe ex-æquo à la 3ème place mondiale. Quant à la région du Bade-Wurtemberg, elle compte pas moins de quatre sites classés – et bientôt plus – dont le premier fut le monastère de Maulbronn, également le premier du pays à être listé.

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La demande touristique internationale est restée forte au cours des quatre premiers mois de 2014, si l’on en croit le dernier Baromètre OMT du tourisme mondial. Le nombre d’arrivées de touristes internationaux dans le monde a progressé de 5 %, soit autant que durant toute l’année 2013. Les perspectives pour la haute saison touristique en cours demeurent excellentes puisque l’on prévoit que plus de 460 millions de personnes voyageront à l’étranger entre mai et août 2014. Les destinations à travers le monde ont accueilli quelque 317 millions de touristes internationaux (visiteurs passant une nuit) entre  janvier et avril 2014, soit 14 millions de plus que pendant la même période en 2013. Cette croissance de 5 % confirme la hausse déjà importante enregistrée en 2013 (+5 %) et dépasse largement la tendance de long terme anticipée par l’OMT pour la période 2010-2020 (+3,8 %). La croissance se révèle très largement répartie, presque toutes les sous-régions affichant une progression du nombre d’arrivées de touristes internationaux égale ou supérieure à 4 %. Par région, la hausse la plus marquée a été enregistrée en Asie-Pacifique et aux Amériques (+6 % dans les deux cas), suivies de près par l’Europe et l’Afrique (toutes les deux à +5 %). Par sous-région, l’Europe du Nord et l’Europe du Sud et méditerranéenne, l’Afrique du Nord et l’Asie du Sud (+8 % partout) sortent du lot. « Le démarrage encourageant de l’année 2014 et l’optimisme général affiché par le secteur laissent augurer une haute saison touristique très animée, dont profiteront les économies tant avancées qu’émergentes », a indiqué le Secrétaire général de l’OMT, Taleb Rifai. « L’augmentation de 5 % du nombre de touristes voyageant hors de leurs frontières durant les premiers mois de 2014 illustre les effets du renforcement du soutien public au secteur ainsi que l’immense capacité des entreprises touristiques de s’adapter à l’évolution des marchés », a-t-il ajouté. La plupart des destinations s’inscrivent en hausse L’Asie-Pacifique (+6 %) a confirmé la croissance des dernières années, avec l’Asie du Sud (+8 %) et l’Asie du Nord-Est (+7%) en tête du classement. La croissance a repris aux Amériques (+6 %), où les quatre sous-régions ont connu une nette amélioration par rapport à 2013. L’Europe, région la plus visitée du monde, a conservé le rythme de croissance affiché en 2013, la fréquentation internationale ayant progressé de 5 % jusqu’au mois d’avril. L’Europe du Nord et l’Europe du Sud et méditerranéenne (+8 % chacune) ont tiré la croissance. En Afrique, le nombre de touristes internationaux s’est accru de 5 % grâce à une consolidation de la r reprise en Afrique du Nord (+8 %). Selon les estimations, le nombre d’arrivées de touristes internationaux au Moyen-Orient a diminué de 4 %, chiffre qu’il convient toutefois de considérer avec prudence car les données disponibles pour la région sont limitées. S’agissant des marchés émetteurs, les données sur les dépenses du tourisme international pour le début de 2014 indiquent que la croissance de la demande reste forte dans les marchés émergents, notamment en Chine, dans la Fédération de Russie, en Arabie saoudite et en Inde. De plus, la demande au départ des marchés avancés se

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L’Observatoire National des Stations de Montagne ANMSM-Atout France se réjouit du niveau de fréquentation touristique enregistré dans les stations de montagne au cours des vacances de Noël, tout particulièrement grâce à une semaine du Nouvel An qui a fait le plein. Côté prévisions, les vacances d’hiver s’annoncent plutôt encourageantes mais restent à consolider. Vacances de fin d’année : une très bonne fréquentation touristique malgré des conditions d’enneigement inégales Pour les vacances de Noël, la fréquentation touristique est jugée très satisfaisante, tout ,particulièrement du point de vue des Alpes du Sud et du Massif Central. En revanche, l’extrème douceur des températures n’a pas toujours permis d’offrir des conditions de ski optimales, notamment pendant la semaine de Noël. C’est ainsi que la fréquentation des domaines skiables en nombre de journées-skieurs est en recul global de 5 % par rapport aux vacances de Noël 2012-2013, la baisse étant plus limitée en Savoie, dans les Pyrénées et le MassifCentral que dans les autres massifs 1. Au cours de la semaine de Noël, les taux d’occupation enregistrés dans les stations de montagne s’échelonnent de moins de 50 % dans les hôtels du Massif Central à 90 % ou plus dans les résidences de tourisme nord-alpines et vosgiennes. Ces taux sont estimés globalement identiques à l’an passé dans les Alpes et en progression dans le Massif Central, avec une tendance à la baisse pour les meublés dans les Alpes du Sud et les Vosges et à la hausse pour les résidences de tourisme dans les Alpes du Sud. Pour la semaine du Nouvel An, les taux d’occupation ont été excellents, puisque compris entre 86 % pour les hôtels des Alpes du Sud et du Massif Central, et 100% pour les meublés vosgiens. A l’exception de la fréquentation des hôtels haut-alpins, jugée en recul par rapport à l’an passé, la perception générale se situe entre hausse et stabilité. La clientèle belge est la plus fréquemment citée en tant que 1ère clientèle internationale dans les Alpes du Nord alors que dans les Pyrénées ce sont les Espagnols. Les Britanniques occupent cependant la 1ère place dans les stations de moyenne et basse altitude ainsi que dans les stations de petite capacité d’hébergement. Les réservations de dernière minute sont jugées aussi nombreuses que l’an passé dans les Alpes et les Vosges, en progression dans les Pyrénées et le Massif Central et en recul dans les Montagnes du Jura. Les ventes de « tout compris » restent le plus souvent stables, sauf dans les Alpes du Sud où elles progressent. Les courts séjours sont quant à eux stables dans les Alpes et les Vosges, et en progression dans les Pyrénées, les Montagnes du Jura et le Massif Central. Les vacances, c’est sacré ! Les consommations au sein des restaurants et des commerces sont jugées similaires à l’an passé dans les Alpes et les Montagnes du Jura et même en hausse dans les stations vosgiennes et pyrénéennes. Globalement, les activités touristiques proposées par les stations de montagne restent stables, avec toutefois des

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Selon le dernier Baromètre OMT du tourisme mondial, les arrivées de touristes internationaux ont grimpé de 5 % en 2013, atteignant le chiffre record de 1 087 millions. Malgré les défis économiques mondiaux, les résultats du tourisme international ont largement dépassé les attentes puisque 52 millions de touristes supplémentaires ont parcouru le monde en 2013. Pour 2014, l’OMT prévoit une croissance de 4 à 4,5 %, de nouveau supérieure aux projections à long terme. La demande du tourisme international a été la plus vigoureuse dans les destinations de la région Asie (+6 %), en Afrique (+6 %) et en Europe (+5 %). Les sous-régions les plus dynamiques ont été l’Asie du Sud-Est (+10 %), l’Europe centrale et orientale (+7 %), l’Europe du Sud et méditerranéenne (+6 %) et l’Afrique du Nord (+6 %). « L’exercice 2013 aura été une excellente année pour le tourisme international » a affirmé le Secrétaire général de l’OMT, Taleb Rifai, avant d’ajouter : « Le secteur du tourisme a montré à quel point il était capable de s’adapter aux évolutions des marchés, de dynamiser la croissance et de créer des emplois dans le monde entier, malgré des défis économiques et géopolitiques persistants. D’ailleurs, pour de nombreuses économies, le tourisme a été l’une des rares industries à apporter des nouvelles positives ». L’OMT prévoit que les arrivées internationales augmenteront de 4 à 4,5 % en 2014, davantage donc que ses prévisions à long terme qui tablaient sur une hausse annuelle de 3,8 % entre 2010 et 2020. L’indice de confiance de l’OMT, qui se fonde sur les avis de plus de 300 experts mondiaux, confirme cette vision où les perspectives de 2014 dépassent celles des années précédentes. « Les résultats positifs de 2013, et la reprise économique mondiale attendue en 2014, plantent le décor d’une nouvelle année positive pour le tourisme international. Sur cette toile de fond, l’OMT appelle les gouvernements à élaborer des stratégies nationales pour soutenir un secteur qui peut contribuer à une croissance durable et équitable » a ajouté M. Rifai. Par régions, les perspectives de 2014 sont plus solides pour l’Asie-Pacifique (+5 % à +6 %) et l’Afrique (+4 % à +6 %), suivies de l’Europe et des Amériques (entre +3 % et +4 % dans les deux cas). Au Moyen-Orient (0 % à +5 %), les perspectives sont positives bien que volatiles. L’Europe accueille la plupart des nouvelles arrivées En termes absolus, c’est l’Europe qui vient en tête de la croissance. En effet, elle a accueilli 29 millions d’arrivées de touristes internationaux supplémentaires en 2013, portant leur total à 563 millions. Cette croissance, qui a dépassé les prévisions pour 2013, représente près du double du taux de croissance moyenne de la région dans la période  2005-2012 (+2,5 % par an). Cette performance est particulièrement remarquable si l’on tient compte de la situation de l’économie régionale et des résultats déjà élevés atteints en 2011 et 2012. Par sous-régions, ce sont l’Europe centrale et orientale (+7 %) ainsi que l’Europe du Sud et méditerranéenne (+6 %) qui

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